Bourari, Madina, Banguel, Gasa, Massasségué, Sounfounou et Irguelou. Entre 15 et 22 heures, ce sont sept villages de la région de Bandiagara qui ont été attaqués.« Certains sur le plateau, d’autres sur la plaine de Bankass », explique un acteur communautaire, qui estime que les attaques étaient « certainement coordonnées ».
Selon plusieurs sources locales citées par RFI, au moins 26 personnes ont été tuées – un bilan évolutif compte tenu des nombreux blessés. Parmi eux, des civils, mais aussi des chasseurs traditionnels dozos, qui combattent les jihadistes dans le centre du Mali. Plusieurs villages ont également été incendiés, notamment les greniers à mil et des véhicules, comme en témoignent les vidéos de revendication diffusées par le Jnim.
Depuis octobre, les jihadistes de la Katiba Macina du Jnim, liée à al-Qaïda, ont mené plusieurs attaques meurtrières dans la zone, particulièrement contre des villages qui refusent de se soumettre à des accords locaux, ce qui a provoqué de nouveaux déplacements de populations.
Dimanche dernier, au moins sept personnes avaient été tuées, selon l’évêché de Mopti, lors d’une attaque à Ségué, près de Bandiagara. Sollicitée par RFI, l’armée malienne n’a pas donné suite. Le mois dernier, les Fama avaient revendiqué une série d’opérations dans la région, notamment des frappes aériennes, assurant avoir neutralisé plusieurs dizaines de terroristes.
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