Maitham Al-Rakabi, arbitre irakien des 41èmes Compétitions internationale coraniques iraniennes de Machhad dans une interview avec l’Agence iranienne de presse coranique (Iqna), a déclaré : « J'ai une licence en musique et Dieu m'a accordé l'opportunité de bénéficier de cette connaissance pour réciter le Coran à la manière irakienne et égyptienne, et de devenir arbitre des concours coraniques. C'était un honneur pour moi, d'être présent au sein du jury de ces 41èmes compétitions, et une source de joie que ces compétitions se soient déroulées au sanctuaire Razavi et à Machhad-al-Reza.
Chaque année, lorsque je viens en Iran, j’assiste à des changements qui sont le résultat naturel des efforts déployés pour servir le Coran. J'ai apprécié tous les récitants, je ne mentionnerai aucun récitant en particulier. Tous les lecteurs importants ont un style et j'ai suivi leurs récitations en analysant et en évaluant leur voix et leur ton.
Ces compétitions ont subi de nombreux changements en termes d'organisation et de coordination, ce qui a conduit à une amélioration qualitative et à une plus grande concurrence. Au cours de ces 41 années, l'Iran est devenu un pays expérimenté dans l'organisation des compétitions coraniques qui sont à égalité avec les grands concours coraniques internationaux du monde islamique.
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Ces compétitions sont différentes et cela est dû aux réglementations indépendantes pour chacune des sections et disciplines d'arbitrage. Les arbitres jugent en fonction des règlements et non en fonction de leur propre goût, ce qui aboutit à un plus grand respect de la justice, alors que la plupart des pays islamiques ne disposent pas de réglementation en matière d’arbitrage. Les juges étaient tous des professeurs éminents et distingués, en termes de science et de maîtrise des règlements. Le niveau des participants variait également, certains paraissaient forts et attiraient l'attention, tandis que d'autres étaient d'un niveau moyen ».