Le premier est l'application électronique "Mushaf el-Djazair", qui offre de nombreuses fonctionnalités telles que la traduction, l'exégèse et la recherche, en plus des lectures des récitants algériens les plus célèbres. Cette application est une "banque des Mushafs d'Algérie", a-t-il dit.
L'application électronique est disponible sur la plateforme du ministère, et elle est téléchargeable sur les téléphones mobiles via les applications numériques dédiées à cet effet.
Quant au deuxième service, il s'agit du lancement du "Mushaf el Djazair pour non-voyants", qui offre également quelques lectures de récitants algériens connus, ainsi que différentes fonctionnalités, notamment la traduction et l'exégèse, a ajouté M. Belmehdi, précisant que c'est "le premier Coran numérique officiel au monde".
Toujours dans le cadre de la commémoration du 70e anniversaire du déclenchement de la Glorieuse Révolution de libération, un nouveau mushaf a également été imprimé écrit à la main par Cheikh Ibrahim Boukandoura, en utilisant l'écriture cursive algérienne, issue de la calligraphie andalouse, dont la réalisation a duré près de 3 ans, selon les explications fournies par le ministre, qui a affirmé que ces démarches "reflètent l'engagement national et l'orientation de l'Etat en vue de hisser la bannière de l'Islam", et dessiner ainsi les contours de l'Algérie victorieuse.
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Dans le même contexte, M. Belmehdi a indiqué que son département s'attelait à l'élaboration d'un Mushaf en langue des signes destiné aux sourds muets, une opération, a-t-il dit, qui se poursuit sous la supervision d'une commission regroupant des spécialistes du domaine.
A noter que les travaux de cette conférence se poursuivent avec la présentation de communications portant notamment sur "la bataille de Badr dans le Saint Coran", "Ramadhan, mois d'Al-Furqan", "des mushafs en papiers aux mushafs numériques, un intérêt légitime", "les dispositions jurisprudentielles des mushafs numériques".
Algerie Presse Service