À l’occasion du premier anniversaire de la mort de sayyid Hassan Nasrallah et de sayyid Hashem Safieddine, le leader du mouvement Ansarallah, Abudul Malik al-Houthi, a prononcé un discours dans lequel il a rendu hommage à la mémoire du « martyr » et assuré que sa ligne de conduite reste vivante et influente. Il a présenté ses condoléances à la Oumma islamique, aux frères du Hezbollah et au peuple libanais, affirmant que la figure de Nasrallah demeure présente dans la conscience des hommes libres du monde et que son orientation en matière de combat et de résistance continue.
Al-Houthi a décrit Nasrallah comme un « martyr de l’islam et de l’humanité », soulignant qu’il a formé une génération de combattants et diffusé un sens de responsabilité à l’échelle de la Oumma et au-delà. Selon lui, les réalisations importantes attribuées à Nasrallah témoignent d’un rôle historique et rare : par ses compétences et les résultats obtenus, il compte parmi les dirigeants exceptionnels de l’histoire contemporaine.
Le chef houthi a affirmé que ce que Nasrallah a accompli face à « l’ennemi israélien » a constitué un « dispositif de sécurité » pour la région, et que, face au projet dit du « Nouveau Moyen-Orient » annoncé alors par les États-Unis, Nasrallah s’est tenu comme une montagne inébranlable. Al-Houthi a rappelé la victoire de 2006 et la libération de 2000 comme des moments décisifs qui, selon lui, ont renversé des projets et infligé des défaites aux plans hostiles, tout en critiquant le manque de soutien de certains pays arabes.
Il a insisté sur le fait que Nasrallah avait fait de l’« effroi » pour les sionistes une réalité durable — citant l’image proverbiale de l’État d’Israël « plus fragile qu’une toile d’araignée » — et a estimé que cela révélait la faiblesse et la vulnérabilité du régime israélien. Al-Houthi a par ailleurs jugé que la parole et l’action du défunt avaient restauré l’espoir au sein de la communauté musulmane après des décennies de défaites et de trahisons, en corrigeant les perceptions et en consolidant la résistance.
Enfin, il a appelé à préserver et à porter l’héritage du martyr : ne pas céder au découragement malgré la disparition d’un leader, mais continuer à porter son drapeau et ses objectifs, en vue de ce qu’il a décrit comme une victoire finale. Il a souligné la portée durable des victoires revendiquées par le Hezbollah (notamment la libération de 2000 et les effets du conflit de 2006) et a présenté la résistance comme la ligne de défense nécessaire contre ce qu’il a qualifié de projet américano-israélien visant la Oumma tout entière.