Selon Le Figaro, en première instance, il avait été jugé coupable de trouble à l’ordre public avec circonstance aggravante d’incitation à la haine religieuse. Le 13 février, lors de l’incident, il avait également crié « Fuck islam » et « l’islam est la religion du terrorisme ».
Le juge Joel Bennathan a annulé la condamnation, invoquant la liberté d’expression et rappelant qu’il n’existe pas de loi contre le blasphème au Royaume-Uni. Selon lui, « le droit à la liberté d’expression doit inclure le droit d’exprimer des opinions qui offensent, choquent ou dérangent ». La justice a estimé qu’aucun élément ne prouvait que son geste ait réellement causé un désordre public.
Soutenu par la Free Speech Union et la National Secular Society, Hamit Coskun s’est déclaré soulagé : « Je suis venu en Angleterre pour pouvoir parler librement des dangers de l’islam radical. » Les associations ont salué une décision confirmant la primauté de la liberté d’expression, même face à des actes jugés offensants.