
Selon franceinfo, citant l’association, ce maire publiait sur les réseaux sociaux des montages visant la communauté musulmane — des contenus qualifiés d’islamophobes et de provocations à la haine.
La plainte initiale, pourtant déposée, avait été classée sans suite. Mais le MRAP 89 entend que la justice réexamine le dossier : l’association a saisi le procureur général auprès de la Cour d’appel de Paris pour contester ce classement.
Ce dossier s’inscrit dans un contexte national de montée des actes antimusulmans et de vigilance accrue contre l’islamophobie. Des voix appellent à ce que toute forme de stigmatisation ou de discrimination religieuse fasse l’objet d’une réponse judiciaire ferme, afin de rappeler que haine et préjugés n’ont pas leur place dans une démocratie.
L’action du MRAP illustre la détermination de la société civile à faire reconnaître que l’injure, le harcèlement ou la provocation de haine — même sous forme numérique — doivent entraîner des conséquences.