La mosquée Haydar visitée par le pape François

8:55 - October 04, 2016
Code de l'info: 3461111
Le pape François, guide des catholiques du monde a visité la mosquée Haydar à Bakou, dans le cadre de sa visite en Azerbaidjan.
La mosquée Haydar visitée par le pape François
Selon Reuters, lors de cette visite, le pape a affirmé : "Il ne faut pas permettre la répétition des actes de violence au nom de Dieu. Le nom sacré de Dieu doit être glorifié au lieu d'être utilisé en faveur des actes de haine anti-humains."
La visite du pape à Bakou a été courte, mais riche. Après la messe célébrée dimanche 2 octobre 2016 au matin, le Pape a été reçu par le président de la République Ilham Aliyev, puis s’est recueilli en silence devant le mémorial de l’indépendance, avant de rencontrer les autorités et les représentants des différentes religions présentes dans le pays. C’est avec cette rencontre interreligieuse que le Pape a achevé son voyage dans le Caucase.
François salue le climat d’harmonie qui prévaut en Azerbaïdjan entre les différentes composantes de la société Azérie, faite de multiculturalisme et de respect réciproque, puis il souligne devant les représentants des différentes religions présentes dans le pays, la nécessité de construire ensemble une culture de la rencontre et de la paix. Autrement, «quelle perspective de vie offrir aux générations futures ?», s'interroge François.
Le rôle des religions «dans la nuit des conflits que nous sommes en train de traverser», est d’être des «aubes de la paix», des échos de dialogue. Le temps est révolu des solutions violentes et brusques, le moment est urgent d’entreprendre des processus patients de réconciliation. François évoque la situation dans le Caucase pour souhaiter que les religions soient des facteurs actifs pour dépasser les tragédies passées et les tensions présentes.
Le Pape ne cite pas le Nagorny Karabakh, l’enclave disputée entre Bakou et Erevan, mais le Cheick l’a fait juste avant lui, soulignant les efforts des représentants des deux religions pour une résolution pacifique du conflit. «Nous avons déclaré, dit le Cheik Allashukur Pashazadeh, ensemble avec les leaders religieux arméniens, qu’il ne s’agissait pas d’une conflit religieux». Et c’est l’un des points de convergence qui émerge de cette rencontre.
 «Les religions ne doivent jamais être instrumentalisées et ne peuvent jamais prêter le flanc à soutenir des conflits et des oppositions… Dieu ne peut pas être invoqué pour des intérêts de parti ou à des fins égoïstes, il ne peut justifier aucune forme de fondamentalisme, d’impérialisme ni de colonialisme… Jamais plus de violence au nom de Dieu».
3535103

captcha