Un manuscrit coranique attribué à l’Imam Sadegh (as) au musée de la bibliothèque nationale d’Égypte+photos
Le musée de la bibliothèque nationale d’Égypte possède des Corans datant de diverses époques et des manuscrits dont certains datent du premier siècle de l’hégire, ainsi que des textes rédigés sur des peaux de biche ou des os de chameaux.
Dans cette collection, citons un manuscrits datant de l’époque des Mameloukes entre 1250 et 1517, décorés de jolis motifs arabes et géométriques, et de riches enluminures comme c’était la coutume à l’époque des princes mameloukes.
Au début de deuxième siècle de l’hégire, la liste des sourates a été ajoutée avec beaucoup de décorations ainsi que les décorations de la première page autour de la sourate Hamd. Certains de ces manuscrits sont conservés dans le musée de la bibliothèque nationale d’Égypte inauguré à l’occasion des 1400 ans de la Révélation. Une copie du Coran attribuée au troisième calife existe aussi dans ce musée dont l’original se trouvait à Samarkand avant d’être transféré à Saint Petersburg et au Turkestan puis dans la capitale de l’Ouzbékistan après la révolution de 1917.
L’Association russe du patrimoine a publié 50 copies de ce Coran et en a offert un exemplaire dans les années 60 à Jamal Abdoul Nasser, Président de l’Égypte à l’époque.
Le manuscrit rédigé en écriture coufique par Sa’id al-Hassan al-Basri, en 77 de l’hégire, un Coran du troisième siècle sur peau de biche et un manuscrit sur papier attribué à l’Imam Sadegh (as) sont les autres trésors de ce musée ainsi qu’un manuscrit coranique de l’époque d’Uthman rédigé sur 1087 peaux de 58 sur 67 cm, d’un poids de 80 kilos et décoré de motifs floraux.
Un manuscrit du Coran a été rédigé en Chine en 1318, qui a 867 pages recouvertes d’une couverture en peau de rhinocéros. Ce manuscrit a été exposé en 1954 lors d’une exposition internationale syrienne et se trouve actuellement à la mosquée Dongsi de Pékin.
