La calligraphie coranique est une grande expérience spirituelle
Mohamad ben Sa’id Sharifi, calligraphe coranique algérien, dans un programme de radio en Algérie, a déclaré que le gouvernement algérien encourageait les activités de calligraphie et a présenté son parcours artistique.
« Mon père était professeur de langue arabe au centre artistique « Al hayat » et m’a enseigné les techniques de calligraphie. En 1957, avec un groupe d’étudiants du Front algérien de libération, je suis allé au Caire pour enseigner la calligraphie et me perfectionner dans cet art. En 1962, j’ai obtenu le diplôme de calligraphie et une licence des beaux arts à la faculté d’archéologie du Caire, j’ai ensuite obtenu un doctorat d’Histoire de l’art avec une thèse sur « L’écriture coranique en Occident et en Orient, du 4ème au 10ème siècle de l’Hégire », et un autre doctorat avec une thèse sur « Le gouvernement dans l’Histoire de l’islam » à l’université d’Alger. J’ai rédigé le Coran cinq fois et cela a été une grande expérience spirituelle. Lors de la 3ème exposition internationale de calligraphie, j’ai été récompensé et choisi pour le projet des billets de banque algériens. Lors de la cérémonie du 25ème anniversaire de l’indépendance en 1987, j’ai reçu du Président de l’époque, Chadli Bendjedid, une récompense et j’ai aussi été récompensé récemment par le Président Abdelaziz Bouteflika. J’ai obtenu en 1988, le premier prix de l’exposition internationale de calligraphie de Bagdad », a-t-il dit.
