
Les efforts du régime sioniste pour mettre en œuvre l'accord du siècle et la construction des colonies sionistes en Cisjordanie et dans la vallée du Jourdain, se sont intensifiés. Après avoir formé un gouvernement de coalition, Netanyahu a annoncé le début des négociations avec le nouveau gouvernement, pour étendre l’occupation, et les objectifs malveillants de la nouvelle coalition de Tel Aviv ont été confirmés par le feu vert des États-Unis et pris plus au sérieux suite à l’épidémie mondiale de Coronavirus.
À la veille de l'anniversaire de l’évènement contesté de l’Holocauste, Trump a annoncé à plusieurs reprises, son accord avec Netanyahu pour les élections, révélant de nouveaux détails de l'accord du siècle à la communauté internationale et prouvant que les États-Unis soutenaient les crimes du régime sioniste et la création de colonies illégales.
Cependant la forte réaction de la communauté internationale, de l'Union européenne, de la Ligue arabe et en particulier, de tous les groupes palestiniens à l'accord du siècle, a conduit le régime des occupants sionistes à ne poursuivre que des parties de base de l'accord avant toute négociation avec les Palestiniens.
Netanyahu ayant été accusé d'un certain nombre de scandales de corruption, le succès du Premier ministre israélien dans l'avenir, dépend de l'expansion des territoires occupés. D'un autre côté, ses activités politiques en concurrence avec la Coalition bleue et blanche, dépendent de l'obtention de concessions de la part des Palestiniens et du consentement des partis extrémistes sionistes.
Le régime sioniste a légalisé l’occupation de 30% de la Cisjordanie, et Netanyahu a tenté de montrer qu'il était le seul à pouvoir tracer les frontières orientales des territoires occupés. Certains responsables politiques comme David Friedman, ambassadeur américain dans les territoires occupés, ont réagi positivement à ce projet.
Cependant l'opposition aux objectifs de Netanyahu d'élargir les frontières orientales du régime sioniste, en particulier de la part des Palestiniens, du Liban et de la communauté internationale, s'est intensifiée. 220 membres des services de sécurité du régime sioniste ont mis en garde contre les dangers de l'annexion de nouvelles terres et d’accords de paix avec l'Égypte et la Jordanie, après l'annexion de nouvelles parties des territoires palestiniens.
Le chef de la politique étrangère de l'UE, Joseph Borrell, a déclaré que l’union européenne ne reconnaissait pas l'occupation du régime sioniste des territoires palestiniens, que la position de l'UE sur les territoires occupés n'avait pas changé depuis 1967, et que l'UE voulait le respect des règles et des résolutions du Conseil de sécurité notamment les résolutions 242 et 338.
D'autre part, le Centre d'études sur la sécurité intérieure du régime sioniste a recommandé de profiter de l'instabilité économique causée par l'épidémie de Coronavirus dans les pays arabes, afin de normaliser les relations avec ces pays.
Les occupants sionistes cherchent à utiliser des outils économiques, y compris l'exportation d'essence, pour réprimer les futures manifestations en Jordanie, et développer leur indépendance en joignant la Cisjordanie et le Jourdain aux territoires occupés. Cependant, les groupes palestiniens n'accepteront aucun des termes économiques du soi-disant accord du siècle.
Joe Biden, seul candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine, s'est opposé à l'annexion des terres palestiniennes mais a affirmé pour contenter le lobby sioniste aux États-Unis, qu’il garderait l’ambassade américaine à Jérusalem même s’il n’était pas d’accord avec cette décision de Trump. S'adressant aux militants juifs du Parti démocrate, il a souligné qu'il était opposé aux mesures unilatérales qui empêchaient la paix entre les deux parties.
La propagation du Coronavirus aux États-Unis, a diminué les chances de Trump aux élections, et si Trump perdait cet accord électoral avec Netanyahu, la situation deviendrait complètement incompatible avec ses projets politiques.