Le processus de migration inversée s'accélère en Palestine occupée
De nombreux résidents des territoires occupés envisagent de quitter la Palestine, sûrs que leur vie sur cette terre sainte est devenue dangereuse avec cette nation prête à se battre pour la libération de ses terres. La récente bataille de Saif al-Qods a marqué une victoire de la grande nation palestinienne dans la reconquête de sa terre, donnant d'Israël l’image brisé d’un « pays » en danger, malgré les milliards de dollars dépensés par les États-Unis.
Shabbat Shavit, l'ancien chef du Mossad, admet qu'il prévoit même de faire un jour ses valises et quitter Israël. Yaron London, un artiste israélien bien connu, a également déclaré qu'il était prêt à dire à son petit-fils, que « leurs chances de survie dans ce pays ne dépassent pas les 50% que ce pourcentage est supérieur à la réalité qui est encore plus difficile et plus inquiétante ».
Ronnie Daniel, un analyste militaire israélien proche de la direction de l'armée du régime d'occupation, a déclaré : « Je ne suis pas sûr que mes enfants resteront dans ce pays, je pense qu'ils partiront ».
La migration inversée à laquelle le régime israélien est confronté ces dernières années, semble s’être intensifiée après la guerre de Gaza. Le nombre a augmenté de 74,9% en 2020, et selon le site d'information juif, depuis le début du 21ème siècle, 720 000 personnes ont officiellement quitté la Palestine occupée, et 540 000 personnes l’ont quittée provisoirement ».
Dans une interview accordée à l'agence de presse Al-Ahd, Hassan Hejazi, analyste médiatique sioniste au Liban, a déclaré que la vague de migration inversée avait atteint son apogée après la récente guerre. Tout en reconnaissant ne pas disposer de chiffres exacts à ce sujet, il a déclaré que les chiffres devraient augmenter car toutes les parties de la Palestine occupée ont été touchées par les missiles de la résistance.
« Bien que ce régime ait prétendu contrôler la situation, la capacité de la résistance à viser toutes les parties de la Palestine occupée accélérera la vague de migration sioniste inversée. Le plan de l'ancien Premier ministre israélien, Ariel Sharon, de recruter un million de Juifs du monde entier, en Palestine occupée, est un échec et n'a même pas atteint les 10% de ses objectifs. L'échec de ce plan est dû à deux facteurs principaux : le premier facteur est le manque de sécurité en Israël, en raison de la montée des groupes de résistance, qui a poussé les colons à quitter « le pays de lait et de miel » et « le dernier refuge des Juifs ». Le manque de sécurité a conduit à une migration inversée des territoires occupés, et ce régime, contrairement aux dernières décennies du XXe siècle, qui ont vu deux fortes vagues de migration juive de l'ex-Union soviétique et d'Afrique de l'Est, ne voit plus aucune nouvelle vague de migration. D’autre part, les Juifs de Russie et d'Éthiopie ont constaté que la propagande qui les avait fait venir était loin de la réalité, et beaucoup sont retournés dans leur pays. Les Juifs éthiopiens, en plus, sont confrontés à un racisme qui les conduit à retourner dans leur patrie, à mesure que la situation en Ethiopie s'améliore », a-t-il dit.
