Téhéran(IQNA)-C’est une édition anniversaire que le Festival du film franco-arabe (FFFA) de Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis, a lancé vendredi 12 novembre. Après l’annulation du festival en 2020 en raison de la crise sanitaire, l’heure est aux retrouvailles avec le public cette année.
Sous le parrainage des réalisateurs Costa-Gavras et Lina Soualem, le festival entend toujours « montrer les productions cinématographiques les plus actuelles des cinéastes originaires des pays arabes et ceux, français, qui ont une part importante de leur parcours et de leurs préoccupations liés à ces régions du monde. Des films qui, loin des préjugés et des visions médiatiques stéréotypées, rendent compte de la multiplicité de points de vue des réalisateurs sur le monde arabe ».
Au programme, et jusqu’au mardi 23 novembre, 29 films – fictions et documentaires inédits, en avant-premières ou en sorties récentes – sont à l’affiche du Trianon, le cinéma intercommunal de Noisy-le-Sec et de Romainville.
Pour ouvrir en beauté le FFFA, voici Entre ciel et terre, de la réalisatrice palestino-jordanienne Najwa Najjar, qui aborde le divorce de Salma, une femme originaire de Nazareth, et Tamer, fils d’un célèbre révolutionnaire intellectuel palestinien tué à Beyrouth. Il met en avant les difficultés liées au fait qu’ils vivent tous deux de part et d’autre de la Ligne verte. Un film qui « offre une métaphore subtile du conflit israélo-palestinien à travers l’histoire de ce couple dont l’avenir ne pourra s’écrire qu’en réglant d’anciennes querelles, mais dont le rapprochement forcé permettra à chacun de se souvenir qu’ils ont été un jour unis ».