L'autorité religieuse suprême irakienne avait prévu les évènements post-électoraux
Dr Haidar al-Barzanji, analyste politique irakien, dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique (Iqna) a déclaré : « L'Ayatollah Sistani, l'autorité religieuse suprême, lorsqu'il a appelé tout le monde à participer aux élections, savaient ce qui se passerait et connaissait les dangers qui menacent l'issue de cet événement.
L’ayatollah Seyed Ali Sistani a montré par-là, qu'il y avait un grand danger en perspective, aussi dangereux que les actes terroristes de Daesh. L’autorité suprême regardait attentivement ce qui se passait et savait que si les politiciens ne parvenaient pas à un consensus dans le processus politique, l'Irak s'effondrerait ou - Dieu nous en préserve – cela aboutirait à un conflit entre chiites, comme le veulent les États-Unis.
En fait, ce qui se passe en Irak, fait partie des scénarios que les États-Unis ont prévus depuis leur occupation de l'Irak. Ils ont d'abord créé l'organisation terroriste al-Qaïda puis daesh. Après cela, ils ont tenté d'organiser un coup d'État militaire et la division de l'Irak, avec le référendum dans la région du Kurdistan irakien, qui a échoué. Après la victoire de l'Irak dans la lutte contre Daesh, ils se sont dirigés vers l’instauration du chaos et de l'insécurité.
Après les élections, il y a eu des preuves claires de fraudes électorales, et un large éventail d'Irakiens, Kurdes, chiites et sunnites, ont protesté contre ces fraudes. Nous avons un système Internet qui est facilement piraté, et les preuves présentées par les partis politiques sunnites, chiites et kurdes à la Haute Commission électorale indépendante irakienne, montraient qu’il y avait eu des fraudes évidentes, mais la commission n’y a pas prêté attention. Nous savons tous que le gouvernement américain, avec ses outils en Irak, essaie de mettre un terme à la présence des factions politiques soutenant al-Hashd al-Shabi, et les mouvements islamiques ».
Commentant la réponse américaine à l'échec de la tentative d'assassinat d'al-Kadhimi, l'analyste politique irakien a déclaré : « Le président américain a déclaré qu'il interviendrait pour défendre la souveraineté irakienne. C'est ridicule et cela prouve clairement que les États-Unis sont impliqués dans cette opération d'assassinat. Si les États-Unis voulaient vraiment défendre la souveraineté de l'Irak, ils n'auraient pas commis l’acte criminel tragique de l'aéroport international de Bagdad qui a conduit au martyre d'Abou Mahdi al-Mohandes, adjoint d’al-Hashd al-Shabi, et le Général Hadj Qassem Soleimani, commandant des Gardiens de la révolution ».
