Souvenirs de trois décennies de présence en Afrique
L’Hodjat-ol-Islam Seyed Mohammad Shahedi Razavi, prédicateur coranique spécialisé dans l'interprétation et les sciences coraniques, dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique (Iqna), a déclaré : « Je suis né à Yazd, dans le quartier de la mosquée Atabaki dans la rue Kashani, mais j'ai grandi dans le village d'Akramieh. J'ai commencé à apprendre le Coran dès mon plus jeune âge. En cinquième année, sur les conseils de mon père et de mon grand-père, je suis allé au centre islamique où nous avions des cours après la prière du matin, avant la prière de midi et avant la prière du soir, à la mosquée Amir Chaghmaq.
Je suis allé à Qom en 1981. A cette époque, le magazine Al-Alam en arabe, était publié à Qom et j'étais très intéressé par la lecture de ce magazine. Cet intérêt pour la langue arabe m’a fait penser que la propagande religieuse serait plus efficace en Afrique. En 1967, j'ai officiellement suivi un cours de langue arabe et j'étais ami avec des arabophones. Il y avait une personne du nom de cheikh Abdul Rahman de Tanzanie, au collège, avec qui je parlais parfois. En 1970, un ami m'a proposé de faire de la propagande à l'étranger et m'a demandé d'aller au Pakistan ou en Tanzanie. Étant donné que je connaissais le cheikh Abdul Rahman, j'ai décidé d’aller en Tanzanie.
En raison de la proximité du centre islamique et de notre maison, les étudiants suivaient certains cours dans notre maison et y mangeaient, et une relation étroite a été établie avec les étudiants. La mission n'a pas duré plus d'un an et je suis retourné en Iran où j'ai travaillé à l’organisation des centres islamiques à l'étranger. Quand on m'a proposé un voyage au Soudan, j'ai accepté. Au Soudan, malgré le peu de moyens, nous avons créé le centre islamique « Imam Ja'far Sadegh (AS) », et de nombreux mémorisants du Coran se sont inscrits et 160 étudiants ont mémorisé tout le Coran.
Mes enfants étaient aussi proches d'étudiants africains avec qui ils sont toujours en contact, et tout cela s'est conjugué pour créer une atmosphère amicale et la formation d'étudiants capables de travailler comme prédicateurs.
Le Soudan a un grand nombre de mémorisants du Coran qui mémorisent le Coran avec les différentes narrations, récitant parfois le Coran avec 14 narrations. La plupart des étudiants récitaient quotidiennement sept parties du Coran et terminaient le lecture le week-end de telle manière qu'ils récitaient le Saint Coran une fois par semaine.
J'ai travaillé au Soudan pendant plus de quatre ans, et le premier voyage a duré quatre mois, puis j'ai obtenu un travail et un permis, et j'ai pu faire venir ma famille ».
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