Louange à deux défenseurs de la paix, un juriste musulman et un moine bouddhiste

11:15 - April 10, 2022
Code de l'info: 3480335
Téhéran(IQNA)-Thich Nhat Hanh, moine bouddhiste vietnamien qui a sacrifié sa vie pour la paix, est décédé il y a quelques jours, ainsi que l'ayatollah Safi Golpayegani qui était également, un maitre spirituel et un défenseur de la paix.

Seyed Hadi Tabatabai, écrivain et chercheur en religion, a publié une note sur sa page personnelle, à l'occasion de la mort de l'ayatollah Safi Golpayegani, autorité religieuse chiite, et de Thich Nhat Hanh, un moine bouddhiste du Vietnam, où il déclare :

« Les deux qui ont fermé les yeux pour toujours, étaient des maîtres spirituels de l'humanité. L'un a vécu près d'un siècle et l'autre plus. Thich Nhat Hanh disait que le bouddhisme devait être renouvelé pour l'humanité d'aujourd'hui, et que l'éternel problème de l'humanité aujourd'hui, est la souffrance dont il fallait sortir par l'attention de la conscience. Thich Nhat Hanh a également écrit de nombreux livres sur "La manière de s'asseoir", "La manière de manger", "La manière de marcher", "La manière de se battre", et disait que toute pratique quotidienne pouvait devenir un rituel, le rituel de l'eau, le rituel de la marche ou le rituel de la position assise qui vous sauve de la souffrance. Si Thich Nhat Hanh parlait de la façon de manger et de marcher, Safi Golpayegani a évoqué la cérémonie du Hadj, le mois de Ramadan, l'éducation et l'éthique, dans le cadre d’une religion religieuse particulière.

Maintenant, ces deux maîtres spirituels sont partis. Peut-être que les deux cherchaient à soulager la souffrance humaine. L'un voulait que toutes les affaires courantes prennent la forme de rites religieux, et l'autre se concentrait sur des rites religieux particuliers.

Aujourd'hui, ces rituels, qu'ils soient nouveaux ou traditionnels, demeurent. Si la souffrance prend fin avec ces enseignements, cela rendra populaires à la fois le grand juriste musulman et le moine bouddhiste.

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