Controverse au Cameroun après la subvention accordée à la Commission Nationale du Hadj
La décision a été annoncée par le Ministre de l’Administration territoriale, président de la Commission nationale du Hadj, dans un communiqué radio-presse. Selon ledit communiqué, la subvention permettra de réduire le coût du Hadj pour les pèlerins camerounais en 2023. Cette générosité du Chef de l’État a permis à 2 700 pèlerins d’effectuer le voyage à la Mecque l’année dernière. Pour 2023, la Commission a validé 3 165 places, soit une augmentation de 465 places par rapport à 2022.
Un geste de générosité qui n’arrange pas tout le monde
L’on se souvient que l’année passée la subvention du chef d’Etat pour le Hadj musulman avait fait des frustrés. Pour d’aucuns, les autres obédiences religieuses ne bénéficient pas toujours de la même sollicitude venant de Paul Biya pour un quelconque pèlerinage. Par ailleurs jugent certains, une dépense de 1 milliard pour un Etat du Cameroun en proie à des difficultés plurielles et aux affres de la crise économique qui secoue le monde depuis la pandémie de covid-19 n’est pas judicieuse. Paul Biya lui, n’a pas dérogé à ce don qui au fil du temps est devenu une tradition nationale.
Il est important de noter que le Hadj est une obligation religieuse pour les musulmans qui ont les moyens de l’accomplir. Cependant, les autorités publiques ne sont pas tenues de subventionner les coûts associés au Hadj. Dans le contexte camerounais, cette décision suscite des débats sur l’utilisation des ressources publiques et les priorités du gouvernement.
lebledparle
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