Bakhshali Ghanbari, spécialiste du Nahj al-Balagha, dans une étude sur l'éthique sociale du point de vue du Nahj al-Balagha dont la douzième partie concerne « L'hérésie dans la religion », a déclaré : « Ce sermon concerne l'innovation et la tradition. L'hérésie dans le Nahj al-Balagha, fait référence à un sujet qui n'est pas mentionné dans le Coran et la Sunna qui est la route principale que le Prophète (psl) nous a tracée, dans ses paroles et ses actes.
Il y a des bonnes et des mauvaises innovations. Les bonnes innovations sont celles qui ne contredisent pas le Coran et la Sunna, mais les renforcent comme l’habitude des croyants après avoir prié, de se serrer la main, qui comme j'ai pu le lire dans certains livres, n'existait pas à l'époque du Prophète (psl). Cette habitude non seulement ne cause aucun mal, mais augmente également l’affection des gens entre eux.
Parfois, certains anciens, poètes et orateurs, ont exagéré dans leurs poésies et leurs louanges aux chefs religieux. Parfois, les historiens ont inventé des chiffres, comme par exemple, un historien qui a écrit que 90 000 personnes avaient été tuées dans une guerre, déclaration qui n’est pas en accord avec la raison et les documents.
L’Imam Ali (as) dit dans ce sermon : « Il n'y a pas d'innovation sans qu'une tradition ne soit abandonnée, évitez cela et suivez le droit chemin de la vérité. La meilleure chose est une tradition qui a été suivie pendant des années et dont l'exactitude a été prouvée, et la pire chose est une innovation qui n'est pas compatible avec les principes religieux et moraux fondamentaux ».