Israël va revenir à "l'âge de pierre" en cas de guerre avec le Liban : Nasrallah
Sayyed Hassan Nasrallah a fait ces remarques en s'adressant au peuple libanais et aux partisans de la Résistance à l'occasion du 17e anniversaire de la victoire du Liban sur l'occupation israélienne lors de la guerre de juillet 2006, lundi soir.
Le chef du Hezbollah, répondant aux menaces israéliennes de « ramener le Liban à l'âge de pierre » dans toute guerre contre le pays après des semaines de tensions frontalières, une dernière menace faite par le ministre israélien de la Sécurité Yoav Gallant la semaine dernière, a déclaré que l'occupation israélienne « retournera à l'âge de pierre" s'il attaque le Liban.
L'Axe de la Résistance a aujourd'hui l'initiative dans une large mesure alors que l'occupation israélienne se protège derrière les murs, a-t-il souligné. "L'ennemi peut calculer le nombre de missiles de précision dont la Résistance a besoin pour frapper son infrastructure critique", a-t-il déclaré, a rapporté Al-Mayadeen.
Il a également averti que si la bataille avec l'Axe de la Résistance s'intensifiait en une confrontation à part entière, "il y aura cette chose appelée 'Israël' qui cessera d'exister".
"L'ennemi est passé de l'offensive à la défense alors que l'armée israélienne est aujourd'hui au pire de son histoire", a-t-il déclaré.
Les forces d'occupation israéliennes, a-t-il souligné, souffrent d'un faible esprit combatif et d'un manque de volonté de combattre, et la tentative ratée d'un raid à Gaza en est un excellent exemple.
Evoquant par ailleurs les heurts au cours desquels deux hommes, dont un membre du Hezbollah, avaient été tués la semaine dernière au Liban, Hassan Nasrallah a accusé "des dirigeants, des forces et des responsables politiques" de vouloir "pousser le pays vers la guerre civile".
Le 9 août, un camion du Hezbollah chargé de munitions s'était renversé dans une localité chrétienne proche de Beyrouth. Des heurts avaient ensuite opposé des habitants à des membres du parti qui escortaient le camion, alimentant la campagne des adversaires politiques du Hezbollah qui réclament son désarmement.
"J'appelle au calme" et "à régler de tels incidents par la raison et la sagesse", a dit le chef du Hezbollah, s'adressant "en particulier à l'opinion publique chrétienne".
Agences
