Ashraf Basiri, traductrice-journaliste sélectionnée dans la section des médias de la 16ème Conférence internationale des femmes coraniques, fait partie des femmes iraniennes engagées dans les activités sociales et universitaires.
Mère de trois enfants, elle est attentive à l'éducation de ses enfants et travaille en tant que secrétaire du secteur international de l'Agence internationale de presse coranique (Iqna).
Ashraf Basiri, a déclaré : « Je suis étudiante dans le domaine de la langue et de la littérature arabes à l'Université Imam Sadegh (as) et titulaire d'un master de l'Université Al-Zahra (as). En raison de mon intérêt pour le journalisme, après avoir suivi des formations, j'ai commencé mon activité sur la chaine Al-Alam, et depuis 2005, à l'Agence internationale de presse coranique (Iqna), dans la section internationale.
La perception du public est que les femmes ont un rôle marginal dans la résistance. Certains pensent que leur rôle dans ce domaine, se limite à coudre les vêtements pour les combattants ou à leur préparer des repas, alors que les femmes ont un rôle central dans l’approfondissement des valeurs de la résistance.
Le succès de tout mouvement de résistance nécessite de la persévérance jusqu’à atteindre les objectifs complets, et nécessite de nombreux sacrifices. Ce projet ne peut être poursuivi que s’il devient une conviction collective et avant de devenir une option militaire et politique, devient un choix culturel et moral, comme nous le voyons chez les femmes de Gaza.
A Gaza aujourd’hui, il n’y a aucune différence entre les combattants hommes et femmes, jeunes et vieux, tous se tiennent côte à côte, contre les occupants dans l’idée de défendre leur terre.
Aujourd’hui, le slogan de la défense des droits de Quds et de la Palestine, retentit dans la bouche de tous les chercheurs de liberté, de l'Orient à l'Occident, contre les crimes du régime sioniste.
Bien entendu, notre mission principale est d’informer et de sensibiliser. Nous avons le devoir de mener une action collective pour promouvoir la culture de la résistance, en particulier parmi les autres nations. En attendant, la présentation du rôle des femmes du front de résistance et le récit de leur oppression et de leurs enfants sans défense, peuvent rendre la conscience de la communauté mondiale plus consciente des crimes du régime sioniste et de ses alliés occidentaux.
Le monde est engagé dans la bataille du bien et du mal depuis la nuit des temps, et cela se poursuivra. Pour éduquer ses enfants, la société a besoin de modèles. Nous ne devons pas laisser les médias occidentaux, qui décrivent la femme musulmane comme réprimée et soumise, gagner la guerre idéologique. L’ennemi tente actuellement de réussir dans la guerre douce plutôt que d’avancer sur le terrain, et la présence des femmes dans l’espace médiatique, et leur soutien au front de résistance peuvent être une voie à suivre pour faire face à ce défi.
En tant que musulmane, je fais référence à la promesse divine du Coran selon laquelle la patience et la persévérance du Prophète Moïse (as), face à la persécution du peuple d'Israël, ont duré quarante ans, puis la promesse divine s'est réalisée et les oppresseurs furent anéantis.
Si Dieu le veut, la résistance du peuple opprimé de Palestine et le sang des martyrs viendront à bout de l'oppression et nous assisteront à l’anéantissement des oppresseurs et au règne des opprimés sur terre, avec l'apparition de l'Imam du Temps (as) ».
La 16ème Conférence Internationale des Femmes Coraniques qui aura lieu en janvier 2025, coïncide cette année, avec l'anniversaire d’Hazrat Zahra (as), et compte tenu des récents événements dans la région, est dédiée aux femmes de Palestine, du Liban, d'Irak, du Yémen et de la Syrie, actives dans les domaines coraniques, de la recherche, de l'art, de la récitation et de la mémorisation du Coran, qui seront mises à l’honneur et récompensées à cette occasion.