Selon L'Idépendant, les prévenus, treize hommes et trois femmes, sont pour la plupart des retraités, anciens militaires, ingénieurs ou fonctionnaires. Tous partagent une idéologie extrémiste basée sur la haine de l’islam et la peur fantasmée d’une « islamisation de la France ».
Le groupe AFO, actif entre 2017 et 2018, avait préparé plusieurs actions violentes, dont une « opération halal » consistant à empoisonner des produits alimentaires dans les rayons halal de supermarchés, ou encore des projets d’attentats contre des mosquées et l’assassinat ciblé de 200 imams qualifiés de radicalisés.
Les perquisitions ont permis de découvrir un arsenal impressionnant : armes à feu, munitions, explosifs artisanaux, notamment du TATP.
Le procureur a dénoncé une « organisation hiérarchisée et structurée » dont l’objectif était de semer la terreur pour dissuader la présence musulmane en France. Le jugement est attendu le 27 juin.