Selon le Centre d’information palestinien, 15 de ces navires, actuellement amarrés au port de Bizerte, au nord de la Tunisie, devraient lever l’ancre ce dimanche ou lundi, après avoir surmonté divers obstacles techniques, logistiques et liés à l’approvisionnement en carburant. Toutefois, la plupart des embarcations espagnoles n’ont pas pu quitter le port samedi, malgré des efforts intensifs pour finaliser les procédures administratives.
D’après le quotidien Al-Araby Al-Jadeed, deux navires déjà ciblés par des frappes de drones, « Family » et « Alma », attendent encore à Bizerte, sans pouvoir rejoindre les navires tunisiens et marocains partis des ports de Sidi Bou Saïd et de Gammarth. Sur place, militants et volontaires oscillent entre impatience et joie à l’idée du départ imminent.
Pour le militant palestinien Mohammed Chemandari, l’appareillage des premiers bateaux est porteur d’un message clair : « Même si le convoi n’atteint pas Gaza, il a déjà prouvé que la Palestine n’est pas seule. » De son côté, Mahmoud Jabbahni, étudiant palestinien, a souligné que cette initiative multinationale restera gravée dans l’histoire et sera transmise aux générations futures.
Samedi, un premier navire a quitté le port tunisien. En tout, la flotte compte près de 50 navires, dont 23 en provenance du Maghreb et 22 d’autres pays, notamment d’Europe, d’Amérique latine, des États-Unis, du Pakistan, de l’Inde et de la Malaisie. Leur mission est claire : ouvrir un corridor humanitaire pour le peuple palestinien assiégé.