
Selon Al-Alam, il a adressé un message de condoléances au mouvement du Jihad islamique palestinien après la mort de plusieurs de ses dirigeants militaires, tombés en martyrs lors des récentes attaques israéliennes.
Dans son message, al-Houthi a salué le courage des combattants tombés au front, défenseurs de la cause palestinienne et de la nation arabe et islamique. Il a dénoncé la poursuite du blocus de Gaza, l’empêchement de l’acheminement de l’aide humanitaire, ainsi que les violations répétées du cessez-le-feu par Israël. Il a également condamné avec force le projet d’annexion de la Cisjordanie, estimant qu’il s’agit d’un crime flagrant contre le peuple palestinien.
Al-Houthi a tenu les États-Unis et le régime israélien pour responsables des crimes commis à Gaza et en Cisjordanie, tout en critiquant les médiateurs internationaux pour leur silence face aux violations israéliennes. Il a averti que le Yémen surveillait de près le respect par Israël de ses engagements et que son armée se tenait prête à répondre à toute agression.
Parallèlement, plusieurs pays arabes et islamiques ont publié un communiqué conjoint condamnant l’adoption par la Knesset de deux projets de loi visant à imposer ce qu’elle qualifie de « souveraineté israélienne » sur la Cisjordanie. Ces États ont salué la récente décision de la Cour internationale de justice concernant les obligations d’Israël dans les territoires occupés, la considérant comme une avancée vers la justice internationale.

Le communiqué appelle la communauté internationale à contraindre Israël à respecter le droit international et à mettre fin à l’escalade des tensions. Les signataires ont insisté sur la nécessité de protéger les droits du peuple palestinien et de mettre un terme aux politiques d’occupation et de colonisation.
De leur côté, les mouvements palestiniens ont dénoncé le vote de la Knesset comme un acte de guerre de la part du gouvernement Netanyahu, ouvrant la voie à de nouvelles exactions des colons et au vol des terres palestiniennes. Selon eux, cette démarche n’est pas symbolique, mais constitue une tentative d’imposer un fait accompli par la force.
Le texte a été adopté en première lecture avec 25 voix pour et 24 contre. En réaction, le président américain a averti qu’en cas d’annexion, Israël risquait de perdre le soutien de Washington.