
« Nous sommes un groupe attaché à l’islam pur de Muhammad », a-t-il déclaré, affirmant que la résistance est une approche de vie. « Nous sommes résolus et inébranlables. Nous sommes infatigables. Le Hezbollah, après ce coup, est plus solide », a-t-il ajouté.
Cheikh Qassem a précisé que la fatigue ne mène pas à la reddition et que la voie du mouvement est ferme, produisant des « martyrs ». « Je suis shahid, mais tous au Hezbollah sont shahids », a-t-il dit. Il a présenté les succès de la bataille « Awali al-Baas » comme des acquis collectifs : « Ce n’est pas le fruit d’un individu. Le Hezbollah n’est pas dirigé par une seule personne. »
Il a assuré que les décisions relèvent d’un travail collégial, avec consultation du conseil et des commandants. Il a affirmé ne pas avoir accepté de quitter le Liban en guerre, estimant que rester était son devoir et sa responsabilité. Il a dit avoir assumé la fonction après la mort de Sayyid Hassan Nasrallah et convenu avec Sayyid Hashim Safi al-Din : Safi al-Din coordonnerait les affaires militaires, lui la politique.
Cheikh Naïm Qassem a rapporté que la période du 27 septembre au 10 octobre fut difficile, puis la situation est revenue à la normale et les postes reconstitués. Il a salué le soutien de l’imam Khamenei. Il a enfin affirmé qu’un système de commandement politique et militaire coordonné a dirigé la bataille, que la frappe contre la résidence de Netanyahu relevait d’un succès du renseignement et que l’attaque sur Tel-Aviv fut une décision politique.