Selon TV5monde, cette planchette, sur laquelle les élèves écrivent les versets coraniques à l’encre naturelle avant de les réciter et de les effacer, évoque une tradition éducative profondément ancrée dans les écoles coraniques sénégalaises. Elle incarne la mémoire spirituelle et culturelle du pays, bien au-delà de sa simple valeur matérielle.
Aux côtés d’autres pièces telles qu’un mors de cheval, un collier d’amulette ou un porte-monnaie, la planchette témoigne de la vie quotidienne et du combat des résistants sénégalais au XIXᵉ siècle.
Exposée jusqu’en février 2026 à Thiès puis à Saint-Louis, elle rappelle la nécessité de préserver et de restituer les objets patrimoniaux africains. Pour Issa Dia, coordinateur d’Alter Natives au Sénégal, « leur place est ici ». Ces objets, dont la planchette coranique est le cœur symbolique, retrouvent enfin la terre de leur histoire.