
Selon la chaîne Al-Mayadeen, Qassem a déclaré que cette journée est devenue une célébration nationale au Liban, marquée par des rassemblements populaires dans onze localités du Sud, dont Beyrouth, Baalbek, Hermel, Nabatiyeh et Kafrman. Il a rappelé que le Hezbollah a été fondé sur les principes de la résistance, de la dignité nationale et du soutien à la Palestine.
Revenant sur la situation au Sud-Liban, il a estimé que « la bataille initiale » avait instauré une dissuasion durable face à Israël. L’accord d’octobre, qui prévoit le déploiement de l’armée libanaise au sud du Litani, est selon lui « une victoire », car l’armée libanaise agit aujourd’hui sur son propre territoire. Qassem a accusé les États-Unis d’avoir manqué à leurs engagements via Israël, soulignant que le retrait de ce dernier ouvrirait la voie à « la liberté et à la dignité du Liban ».
Le dirigeant du Hezbollah a enfin dénoncé les ingérences américaines et israéliennes dans l’armée, l’économie et la politique du pays, affirmant qu’elles visent à affaiblir la résistance et à remodeler le Liban selon leurs intérêts. Israël, a-t-il conclu, « a échoué à atteindre les objectifs qu’il s’était fixés dans la guerre ».