Lors de cette conférence, deux penseuses espagnoles et deux professeures iraniennes ont pris la parole. Bárbara Ruiz, professeure à l'Université d'Alicante, a évoqué la situation des femmes musulmanes en Espagne et en Europe, soulignant le rôle crucial des converties pour corriger les perceptions erronées sur l'Islam.
Isabel Valero, analyste culturelle, a abordé l'évolution du rôle des femmes en Espagne, marquée par leur entrée massive sur le marché du travail dans les années 1960 et 1970, provoquant des conflits entre travail et famille.
Des discours virtuels ont également été diffusés, notamment celui de Mme Ebrahimi, conseillère de l'Organisation pour la culture islamique, qui a évoqué la vision du Guide suprême iranien sur les femmes, affirmant que celles-ci peuvent s’épanouir dans les sphères personnelle, familiale et sociale.
Fatemeh Akhundi a présenté des statistiques sur la progression des femmes dans l'enseignement supérieur iranien, montrant qu'elles représentent désormais plus de 60 % des étudiants, contre 30 % avant la révolution. Elle a aussi souligné que 38 % des enseignants universitaires sont des femmes, un chiffre qui a presque triplé depuis 1979.
Le livre Les Femmes du Paradis, présenté à la fin de la conférence, traite des droits et responsabilités des femmes, leur rôle dans la famille et la société, ainsi que de la promotion de leur dignité dans la Révolution islamique.