Le maitre Abdul Basit et ses récitations devenus un sujet de thèse d'un chrétien + Film
Abdul Basit est né en 1927 dans le village de Maraze près de la ville d'Ermant dans la province de Qena en Egypte, dans une famille coranique.
Son père, Cheikh Abdul Samad, et son grand-père, Cheikh Muhammad Abdul Samad, étaient parmi les plus éminents mémorisateurs et lecteurs du Coran, et Cheikh Abu Dawud, son grand-père maternel, était l'un des mystiques de son temps, dont le tombeau se trouve à Ermant.
Abdul Basit est allé à l'école à l'âge de six ans et à 10 ans, a réussi à mémoriser l’intégralité du Coran. Abdul Basit se rendit au Caire en 1950, pour visiter les tombeaux attribués aux Ahl al-Bayt (as), et le soir de l'anniversaire d’Hazrat Zainab (as), a eu l'occasion de présenter une récitation devant de nombreux amateurs du Coran, dans la mosquée Seyedeh Zainab (as).
En 1951, Cheikh Abdul Basit a passé l'examen d’entrée à la radio coranique égyptienne et est immédiatement devenu un des lecteurs éminents de la radio.
De nombreux rois et présidents comme le roi Muhammad Khamis, l'un des rois du Maghreb (Maroc), avaient invité Abdul Basit à rester dans leur pays mais il a refusé poliment.
Abdul Basit a reçu de nombreux prix de différents pays, comme le Prix de la productivité intellectuelle du Maroc, le Prix du mérite indonésien, le Prix d'or du Pakistan en 1958, le Prix de la radio égyptienne à l'occasion du 50ème anniversaire de la radio en 1984, le Prix des sciences et des arts en 1984, et des prix en Tunisie, au Liban, en Syrie et en Irak. Il a récité le Coran dans la mosquée Al-Aqsa et était fier d'avoir récité le Coran dans le mihrab de cette mosquée. Cette récitation a eu un profond impact sur son auditoire.
La voix d'Abdul Basit a même attiré un penseur chrétien qui a consacré sa thèse de doctorat à l'effet des récitations de ce grand lecteur égyptien.
Abdul Basit est décédé le 30 novembre 1988, des suites d'une hépatite et du diabète, après des années de service au Coran, à l'âge de 61 ans, laissant derrière lui un héritage éternel de récitations qui suscitent encore aujourd’hui les émotions des musulmans du monde entier et sont une source de fierté pour l’Oumma islamique et les amateurs des récitations du Coran dans le monde entier.
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