Selon le site Sudouest, cette décision s’inscrit dans un contexte judiciaire déjà lourd : M. Ridouane a été condamné le 10 mars 2025 par le tribunal correctionnel de Meaux pour apologie du terrorisme, à quatre mois de prison avec sursis et deux ans d’interdiction du territoire français.
Assigné à résidence, il fait également l’objet d’un arrêté ministériel d’expulsion, validé par le Conseil d’État en septembre 2024, après la diffusion de publications jugées problématiques sur les réseaux sociaux. L’une d’elles, publiée après la mort d’un dirigeant du Hamas tué lors d’une frappe israélienne, avait suscité une réaction des autorités.
Pour la préfecture de la Gironde, la décision du tribunal confirme la gravité des faits reprochés. De son côté, M. Ridouane, militant engagé depuis plus de vingt ans en France, dénonce une décision injuste et a annoncé vouloir faire appel.