Selon les relations publiques du Conseil pour le rapprochement des écoles islamiques, lors de la cinquième session scientifique, les participants ont analysé les jeux en ligne, phénomène mondial en pleine expansion.
Ils ont souligné les effets positifs et négatifs de ces jeux, insistant particulièrement sur les risques psychologiques, sociaux et comportementaux qu’ils peuvent engendrer chez les utilisateurs dépendants. Cette analyse s’est faite à la lumière des principes de la charia, selon lesquels ce qui est bénéfique est permis, tandis que ce qui est nuisible est interdit.
La sixième session a abordé la question des troubles mentaux et leur influence sur la capacité religieuse. En s’appuyant sur les recherches contemporaines, les intervenants ont distingué les maladies mentales des troubles psychiques, et rappelé l’importance de protéger la raison et l’âme selon les objectifs supérieurs de la charia.
Enfin, la septième session a porté sur la gouvernance religieuse dans les institutions financières islamiques. Les experts ont insisté sur la nécessité d’organismes de supervision indépendants pour garantir la conformité aux règles de la charia. Ils ont également alerté sur les dangers liés aux divergences juridiques entre institutions, appelant à une harmonisation des références juridiques et à l’adoption des décisions collectives d’instances reconnues comme le Conseil international du Fiqh islamique et l’AAOIFI.
La conférence se poursuit jusqu’au 18 mai avec la participation de figures religieuses internationales, dont des représentants iraniens tels que le cheikh Hamid Shahriari et l’ayatollah Ahmad Moballeghi.