
Selon le communiqué des plaignants (Loiret, Aube, Bouches-du-Rhône), cette enquête viole le principe d’objectivité défini par la loi du 19 juillet 1977. Ils dénoncent des « questions orientées » et le fait que le sondage mette en avant des résultats minoritaires dans un but polémique.
Les avocats Raphaël Kempf et Romain Ruiz affirment que cette étude alimente des amalgames, renforçant un climat de stigmatisation vis-à-vis des musulmans, surtout dans un contexte où les actes antimusulmans seraient en forte hausse. Ils qualifient également d’« insulte aux musulmans de France » la manière dont les résultats ont été relayés, en particulier par certains médias d’extrême droite.
De leur côté, les organisations musulmanes estiment que l’étude sert non pas à comprendre les réalités de la communauté, mais à la caricaturer et à renforcer une représentation négative.