Le président de la mosquée allait déposer plainte après la découverte d'un tag islamophobe sur le mur d'entrée du lieu de culte mercredi midi. En parallèle, la gérante de confession musulmane d’une boutique du 6e arrondissement a également été visée par des inscriptions hostiles lundi.
Djamel Hellal peine encore à croire à l'inscription peinte sur le mur d'entrée de la mosquée Koba, dont il est le président. Le tag islamophobe découvert par les fidèles sortant de la prière de midi, par la rue Imbert Colomes, dans le 1er arrondissement de Lyon, est pourtant immortalisé dans la pellicule de son téléphone. «L'islam est antisémite» est-il écrit à la bombe de peinture noire, sans plus de signe revendicatif.
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La mosquée Koba est la plus ancienne de Lyon. «Il n'y a jamais eu de soucis, même depuis les évènements récents», assure Djamel Hellal. «On se trouve face à une montée d’actes islamophobes et antisémites qui n'ont pas lieu d'être sur le sol français, regrette encore le président du lieu de culte qui s'apprêtait à déposer plainte. Ce conflit ne doit pas s'exporter. L'Islam est parfois pointé du doigt mais nous voulons la paix».
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Le Figaro