
Selon le site web86.info, le bâtiment, lieu de prière et de vie collective pendant près de soixante ans, représente une part essentielle de la mémoire locale.
C’est grâce à l’engagement de fidèles, et avec l’appui du maire Jacques Santrot à l’époque, que cette maison avait été mise à disposition pour devenir un espace de recueillement, symbole de dignité et de sérénité.
Aujourd’hui, la perspective de voir ce lieu disparaître dans l’indifférence générale blesse profondément les habitants.
Les signataires estiment que la municipalité aurait pu préserver ce patrimoine spirituel et humain, par exemple en le transformant en Centre de la mémoire et des cultures de l’islam, à l’image d’initiatives déjà existantes à Paris. Un tel lieu aurait favorisé le dialogue, la connaissance mutuelle et la cohésion sociale.
Ils appellent les responsables locaux à un sursaut, soulignant que les citoyens musulmans ont pleinement leur place dans la cité, et que la relégation, symbole d’exclusion, a depuis longtemps atteint ses limites.