
Selon le site e360.ma, cette rencontre vise à renforcer l’unité religieuse africaine, à consolider les constantes doctrinales communes et à coordonner les efforts face aux formes contemporaines d’extrémisme.
Lors de l’ouverture, le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, a rappelé que la fondation constitue « une pièce maîtresse » pour préserver les liens spirituels entre les pays africains, conformément à la vision du roi Mohammed VI. Le choix de Fès souligne, selon lui, l’ancrage historique du Maroc dans la diffusion du savoir religieux sur le continent.
Les travaux portent notamment sur la structuration du champ de la fatwa, la gestion des habous et de la zakat, ainsi que sur la programmation des actions prévues pour 2026. La formation des imams demeure un axe central : près de 1 500 prédicateurs africains ont déjà été formés à l’Institut Mohammed VI, tandis qu’un millier d’autres poursuivent leur cursus.
Les participants ont également évoqué la commémoration du quinzième centenaire de la naissance du Prophète (psl) et ont salué le rôle de la fondation dans la diffusion du Coran, la promotion des valeurs religieuses et l’unification du discours spirituel en Afrique. Cette session a enfin été marquée par la remise de distinctions à plusieurs savants africains et par l’hommage rendu aux lauréats des concours organisés en 2025.